L’agence reprend son cours
Après une période de pause, l’agence nationale pour la démoustication (ADEGE) a repris du service, avec une réunion de son assemblée générale, le 20 novembre dernier, au conseil général de la Loire-Atlantique, à Nantes. Tous les membres y étaient représentés (voir encadré), qui ont, durant l’année écoulée, voté les statuts de ce qui est désormais une association loi-1901 et non plus une simple convention.
Un CST de dix membres
L’une des principales décisions a consisté à créer formellement le fameux conseil scientifique national. Il a été suggéré à l’unanimité d’en proposer la présidence à Pierre Guillet. Celui-ci, rencontré à Montpellier il y a deux mois par le président et la direction de l’EID Méditerranée, est désormais très libre de ses mouvements, puisqu’il a pris sa retraite de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), où il exerçait d’importantes responsabilités dans le domaine de la lutte anti-vectorielle, alternativement au siège, à Genève, et sur le terrain, encore dernièrement en Afrique. Il lui reviendra de faire des propositions de noms aux élus de l’agence. Des spécialités ont déjà été définies de concert et plusieurs personnalités envisagées. Pour des raisons d’efficacité, ce conseil ne comportera pas plus de dix membres et sera réuni au moins deux fois par an, en même temps que les instances de l’ADEGE (assemblée générale et comité de suivi technique).
Critère de compétence
Les domaines d’activités devant être couverts par ces spécialistes touchent aussi bien à l’entomologie et à la lutte qu’aux insecticides (incluant effets non intentionnels, résistances et nouveaux outils), à l’environnement (incluant SIG, télédétection et développement durable), à la santé publique (incluant maladies émergentes, virus, parasites et aspects épidémiologiques) et aux sciences sociales. Les scientifiques sollicités le seront en fonction de leur
compétence reconnue aux plans national et international, sans considération géographique. Et cet aréopage pourra être complété, selon les problématiques abordées, par des invités issus d’autres cénacles, y compris des conseils scientifiques et techniques (CST) locaux, tel celui de l’EID-Med. Ce qui signifie que les CST locaux pourront demeurer en place, de manière à la fois distincte et complémentaire du CST national de l’ADEGE.
Christian Jean président
Les principes statutaires de fonctionnement de l’agence ont été réaffirmés. Une cotisation a été proposée, d’un montant de 2 000 € pour les « grosses » collectivités (Ententes, Départements) et de 1 000 € pour les structures communales ou intercommunales et les membres associés, soit un budget de départ de 14 000 €, principalement destiné à la prise en charge du conseil scientifique. Parmi les autres sujets abordés, figuraient notamment un point traditionnel sur la recherche / développement relative aux insecticides et un autre sur les projets européens, en particulier le projet managé par Christophe Lagneau dans le cadre du programme LIFE+, auquel ont adhéré tous les membres de l’ADEGE : fédérateur ! Enfin, Christian Jean a hérité de la présidence annuelle (2008 - 2009) tournante de l’agence, succédant ainsi au président du Conseil.
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